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TAMAV ERINI (ABU SEFEIN)

Le 31 octobre 2006, l'une des lumières de notre église disparu de cette terre. Mère Irini, mère de (St. Mercurius) Abu-Seifen couvent dans le Vieux Caire, et connu pour beaucoup comme Umina (Notre Mère en arabe) Irini ou simplement comme Tamav (notre Mère en copte), parti à la Jérusalem céleste.

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Pour raconter toutes les histoires et les miracles de la vie de Tamav Erini, cela exigerait des pages interminables d'écriture. Au fil du temps, les bénédictions de la vie de cette femme étonnante seront portées à la connaissance de tous. Pour l'instant, rappelons-nous son à travers les mots des autres:

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Mère Irini est originaire de Haute-Égypte, et est devenu chef du couvent à l'âge de 16 ans. Elle se tena à la tradition de St Pachomious dans le mode de vie monastique. Dans la seconde moitié du IVe siècle, Saint Pachomious a commencé un mouvement dans lequel les moines et les nonnes ont été organisés dans des communautés strictement réglementés. Dans son monastère de Tabenne près du Nil, 7’000 hommes et femmes vivaient dans les congrégations. Leurs vêtements incluait une tunique de lin, un manteau de chèvre ou de mouton, et une hotte. Ils venaient vivre au sein d'une enceinte fortifiée, qui comprenait une église, réfectoire, dortoir, un jardin et un logement séparé pour les visiteurs. Le mode de vie de St Pachomious a contribué à façonner le mouvement monastique catholique contemporain. Mère Irini insistait sur l'importance de vivre dans une communauté. "C’est à chaque nonne de se prononcer sur le niveau de l'austérité approprié pour elle, notre vie est encore essentiellement construit sur le partenariat et l'amour."

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Mère Irini ne diriga pas le couvent comme une mère traditionnelle supérieure - elle mit l'accent sur l'importance de mener une communauté d'une manière démocratique. «Je n'aime pas pointer les défauts et les insuffisances des sœurs. Des mots d'amour et d'encouragement sont beaucoup plus efficaces." Pourtant, malgré sa philosophie non conflictuelle, non agressive, Mère Irini est tout sauf une femme soumise et introvertie. Elle est réputée pour sa liberté de ton et de ne pas changer d’avis une fois la décision prise.

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Pour toutes les questions au sujet de sa philosophie auprès de sa communauté, elle indiquait à maintes reprises l'importance de l’amour. Etait-ce si simple pour elle?

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«Dans une famille, des personnes différentes ont des caractéristiques et des traits similaires. C'est comme ça quand vous vivez votre vie avec Dieu. Vous êtes influencé par ceux avec qui vous passez le plus de temps. La paix, la joie et l'amour viennent de prière avec Dieu. C'est pourquoi notre vie ici est une vie de prière ».

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Sous Tamav Irini, le couvent a vu grand réveil spirituel. Le nombre de religieuses a augmenté de façon spectaculaire, les bâtiments ont été rénovés et agrandis, et deux nouvelles églises ont été ajoutés. Le couvent actuel a été institué par le Pape Cyrille V en 1912 sur des vestiges.

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En Octobre 2006, Tamav Irene était morte à l'hôpital al-Hayat à Héliopolis au Caire. Les religieuses ont transportées son corps au couvent, ont effectué les derniers sacrements, et l’ont déposé dans l'église située au dernier étage de l'Archange Michel. Ils l’ont ensuite transporté à l'église en bas d’Abu-Seifein où ils ont chanté la louange de minuit ainsi qu’une Liturgie à l'aube. Dans la matinée, le couvent a ouvert ses portes au public, alors que des milliers de coptes et une file d'attente interminable attendait pour venir lui rendre un dernier hommage.

Jeudi, le cercueil fut déplacé à l'église plus grande de la Sainte Vierge. Encore une fois, des glorifications et une Sainte Liturgie fut chantées puis, avant midi, le rituel funéraire des religieuses a commencé. Les participants étaient Anba Rweiss, délégué par le pape Shenouda III, qui était aux Etats-Unis pour récupérer d’une opération chirurgicale, ainsi que des évêques et des prêtres, des mères supérieures des couvents coptes, des hauts fonctionnaires et une grande congrégation de coptes. Une fois les prières terminées, le couvercle du cercueil fut fermé. Les religieuses suivaient le cercueil en procession, portant chacun une bougie allumée, afin d’accompagner une femme qui a vécu une vie remplie de lumière.

Que ses prières soient avec nous tous. Amen.

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